• 3 ème jour : Vendredi 14 mai : Rostrenen à Roscoff : on prend le ferry pour l'Irlande

    Par Pembroke dans Carnet de route le 17 Mai 2010 à 21:34

    3e jour – Vendredi 14 mai : Rostenen – Roscoff

     

    Le réveil a sonné à 6h15 mais le démarrage est difficile… sauf pour Petit Julien qui était en pleine forme malgré « quelques » courbatures. Une fois tout le monde levé et habillé, « the MFR La Bouchère team » part avec 45 minutes de retard. Pour autant, le groupe avance à très bonne allure et rattrape même le retard pris au camping !!

    Nous progressons de 40 kilomètres avant de faire une grosse pause de 20 minutes où nous « perdons » Rousseau Pierre, Arnaud Julien et Jari Kevin, usés par l’étape de la veille. L’équipe de tête ayant perdu tous ses membres, y compris Julien Petit, repart pour 20 kilomètres en direction de Morlaix. Bruno a opté pour une nouvelle stratégie : rouler « roue dans la roue », c'est-à-dire au plus près de l’équipier qui précède, afin de profiter de l’effet d’entraînement du peloton. Résultat : la moyenne passe de 15 à 18 km/h !

    L’arrivée à Morlaix se fait sous la pluie, ce qui n’est pas trop agréable… Après 70 km parcourus dans la matinée, nous nous y arrêtons pour déjeuner. Au programme : frites, sandwiches… sieste ! Et c’est reparti pour 25 km, toujours avec la même rigueur. « Allez, allez, les gars ! roue dans la roue, on lâche rien !!! » (The Coach : Christelle).

    4 km avant Roscoff, Tony fait le plein du camion et nous en profitons pour faire une pause. La route est superbe et assez roulante, ce qui est très bienvenu ! A 18 h, nous arrivons sans difficulté au port de Roscoff où nous devons prendre le ferry pour Cork, en Irlande. Nous déchargeons les sacs, rechargeons les vélos et les tentes avec quelques difficultés, puis nous patientons 30 minutes pour enfin passer aux formalités, fastidieuses. Enfin nous montons à bord ! Après ces trois étapes très « physiques » en France, et autant de nuits difficiles dans le froid, c’est une juste récompense ! Enfin un repos bien méritéJ.

    Nous vous raconterons (peut-être !) la nuit dans le férie dans le prochain Journal du Peloton.


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